Articles de la catégorie Aventures de Robert-Robert


O terreur !

Le tigre était là, grimpant contre le tronc de l'arbre
Le tigre, en effet, n’avait pas roulé jusqu’au fond : une large saillie du roc l’avait arrêté à vingt pieds du bord ; ses griffes avaient fait le reste, et maintenant il était là, se dressant et grimpant contre le tronc de l’arbre, l’œil en feu, la gueule ouverte, la langue friande de sang.
Eh bien! Robert-Robert eut moins d’épouvante cette fois …Lire la suite »

Le Radeau Put Recueillir Tous Les Survivants

Naufragés sur un radeau
L’embarquement se fit alors avec le plus grand ordre. Le radeau put recueillir tous les survivants.
La veille encore on en comptait près de cinq cents.
Ils n’étaient plus que quatre-vingt-deux.
On remarquait dans ce nombre le commandant, le docteur, Simon Barigoule, le Parisien, l’Écureuil, le grand Flandrin, Lavenette, Griffard et Robert-Robert.
Il était temps qu’ils abandonnassent le pont de la Rapide. Le transbordement …Lire la suite »

La montée à bord

La montée à bord
Il y a deux manières de monter à bord. La première consiste à gravir lestement une espèce d’escalier, formé de petites traverses de bois qui sont clouées sur la paroi extérieure du navire, et à se hisser sur le pont au moyen de deux cordes qui tombent de chaque côté en guise de rampes.
Robert-Robert monta par cette voie, mais on ne put jamais décider Lavenette à en faire usage.
« Allons donc! s’écriait-il pour donner le change sur sa frayeur, une telle route n’est bonne que pour des chats ! J’estime trop ma qualité d’homme, ma dignité d’animal intelligent et raisonnable, pour consentir à me ravaler à ce point ! Allons donc! »
Il fallut employer la seconde manière, c’est-à-dire …Lire la suite »

Les anthropophages

Sacrifice
C’étaient des anthropophages.
Chacune de leurs fêtes se célébrait par d’horribles sacrifices, à la suite desquels on dévorait les cadavres des victimes.
Voici comment ils procédaient à ces horribles festins.
Les victimes ayant les mains liées sur le dos, on leur plantait un couteau dans chaque joue, et on leur en enfonçait un autre sous chaque omoplate. On leur faisait ensuite de nombreuses taillades le long des reins, des jambes et des bras.
On les promenait alors, au bruit des instruments, et au moyen d’une corde qui leur passait à travers le nez.
On achevait enfin de les tuer, on dépeçait leurs corps, on en assaisonnait les morceaux à la noix kolla, et on mangeait avec délices ces exécrables mets.
L’oreille s’accommodait au piment et passait pour une incomparable friandise.
Robert-Robert et ses compagnons virent bien que …Lire la suite »

Le singe criminel

juge et singe
Quant à Lavenette, Son Excellence avait employé le temps d’une façon moins périlleuse que nos héros. Se trouvant seul dans l’appartement le plus reculé du palais, en tête-à-tête avec Jacquot, et n’ayant personne à juger dans un tel moment, il s’était mis à juger le petit animal, pour se tenir en haleine. Le crime qu’il reprochait au pauvre singe consistait dans le vol d’une noix de coco, avec circonstances aggravantes de voies de fait et d’abus de confiance. C’eût été un plaisant spectacle ! Le judico-mane, revêtu de ses nombreux insignes, interrogeait gravement l’accusé, lui demandait ses nom, prénoms et qualités, s’informait du lieu de sa naissance, de son âge et sa profession, s’enquérait des circonstances du crime et des motifs qui l’avaient fait commettre, cherchait à lui prouver éloquemment toute la noirceur d’un pareil acte, l’engageait au repentir, par le tableau de sa famille dont il risquait de faire le déshonneur, et par la perspective de l’échafaud qui ne pouvait lui manquer, s’il persévérait dans cette coupable route, requérait enfin les …Lire la suite »